Nicolas Verdier était le plus fort
Les premières escarmouches du championnat de ligue Occitanie Méditerranée se sont déroulées hier sur les pentes de la course de côte des Abarines, manche d’ouverture. Multiple vainqueur ici et détenteur du record du tracé, Nicolas Verdier, le pilote de Saint Roman de Tousque, n’a pas vraiment forcé son talent pour dominer ses adversaires. « Je ne passe pas des pneus neufs » confiait-il après les 2 premières manches qu’il venait de gagner.
Jérôme Jacquot trop impétueux pour une première avec sa Norma
Il est vrai que Jérome Jacquot qui avait signé le meilleur temps des essais se montrait trop fébrile pour sa première apparition au volant d’une Norma M20 et partait par 2 fois à la faute, froissant même son bolide. « La route se dégrade fortement et une Norma c’est large. J’ai été un peu optimisme » avouait le bouillant pilote des Mages qui termine 3e du scratch. Mais il s’est montré déjà dans le coup.
Anthony Oya qui revenait aux affaires après 6 ans d’arrêt devrait bientôt se battre avec Verdier mais ici, finalement second, il a préféré se remettre dans le bain avec précaution. 5e du général, Tosetto (Norma M20 FC), le pilote de Parignargues, n’a jamais trouvé le bon compromis sur un terrain piégeux.
Mîchaël Pérez et Enzo Lombardi déchaînés en Production
C’est dans la course des véhicules de production que la bagarre a été la plus impressionnante. L’Alésien Pérez y a joué le chef de file, sur les traces de son père. « Après les essais, j’étais 6ème du général avec cette R8 Gordini . Nous la mettons au point avec mon père. » Et si la mythique berline Renault, née en 1968, tient encore le haut du pavé en 2022 c’est le fruit de nombreuses heures de travail, de trouvailles, avec un budget minimum. Le résultat est là ; elle termine finalement ici à la 10e place du général, le spectacle en plus.
Derrière Pérez, son copain Enzo Lombardi a roulé sur le même tempo et même si par le passé on avait décelé chez lui un toupet impressionnant, il est encore monté d’un cran sur les pentes de la course des Abarines. Mécano à Saint Martin de Valgalgues il met au point sa Citroën AX lui-même et, 2e des Production derrière Pérez, il a atomisé ses adversaires du groupe F 2000.
La bataille fut intense en groupe N
Dans la suite du classement, Liron se hisse à la 2e place du groupe A, quelques dixièmes devant la seule femme de la course, Corinne Massy, qui se dirigeait vers une belle 15e place scratch avant de sortir légèrement de la route, chutant à la 19ème, victoire de classe en poche.
C’est dans le groupe N que la bataille a été la plus acharnée entre Gardois. Le duel qui opposait l’Alésien Courbette (Clio) et le Bagnolais Villain (Clio), ce dernier prenant d’abord la tête du groupe, finissait par être arbitrée par Pieyre (BMW M3). Celui-ci mettait tout le monde d’accord en prenant le meilleur dans la dernière manche !